1Q84

Haruka Murakami

 

Ils ont écrit sur le roman

Télérama (n°3214) Par Marine Landrot (28 août 2011)
Salon littéraire Par Laureline Amanieux
La page Wikipedia de l'auteur  

La presse en parle

« Le charme d'Haruki Murakami a agi, encore une fois. 1Q84 est incontestablement le plus éblouissant, le plus mystérieux et le plus poétique de son oeuvre déjà remarquable. Dans son voyage onirique, Murakami entraîne le lecteur dans des contrées imaginaires, des mondes parallèles où d'étranges créatures, tels les Little People, menacent notre équilibre. Dans un style fluide, l'auteur raconte une histoire complexe et angoissante, truffée de meurtres, de disparitions et de sévices en tout genre. »
Anne-Sophie Demonchy, Le Magazine des livres

« Une odyssée initiatique qui se joue des espaces et des temps et qui emporte tel un puissant courant une atmosphère aussi étrange qu'envoûtante. »
Maria Pietrangeli, Femmes magazine (Luxembourg)

« Les personnages de Murakami sont toujours des écorchés vifs en quête d'absolu, d'un ailleurs respirable - tel qu'il va s'incarner ici à travers l'éclosion d'un monde parallèle à 1984. Rêve ? Illusion ? Vrai saut dans la sci-fi ? Autour d'une affaire de secte et d'entité maléfique (les "Little People"), la traque d'un gourou violeur fournit le prétexte d'une passionnante réflexion sur le pouvoir de la littérature, débouchant sur un roman qui s'enfanterait lui-même. »
Emily Barnett, Les Inrockuptibles

« Haruki Murakami fait basculer le lecteur du monde réel de l'année 1984 dans un monde parallèle d'1Q84, avec un mystère et une puissance narratrice captivante... »
Anne-Sophie Hache, La Voix du Nord

« Une odyssée initiatique, fantastique et envoûtante. »
Linn Lévy, Edelweiss (Suisse)

« Une trilogie fascinante et désenchantée, véritable ovni de la rentrée littéraire. Haruki Murakami dessine le malaise sournois qui mine notre société contemporaine perpétuellement insatisfaite, sans jamais savoir de quoi au juste elle pourrait bien manquer. Murakami trace les lignes devenues tellement floues entre ce qui est juste ou pas, entre le bien et le mal qu'elles se confondent et donnent le tournis à notre monde. La trilogie hypnotique de Murakami plonge dans nos zones secrètes et trouble nos incertaines certitudes. »
Catherine Ernens, L'avenir (Belgique)

« Histoire d'amour ou récit de science-fiction ? Littérature fantastique ou satire sociale ? Pas facile de savoir dans quelle catégorie classer ce chef-d'oeuvre, mais une chose est sûre, ces plus de mille pages se dévorent et fascinent. »
Christelle Dyon, Métro (Belgique)

« Murakami est un auteur à part, dont les ouvrages mêlent la réalité et le rêve, le présent et le passé, nous parlent de la vie et de l'amour, de la violence et de la mort, d'histoire et de religion, dans un tourbillon fantastique dont il ne livre pas toujours les clés. Le tout avec un style accessible, une narration fluide et agréable. Des livres qui forment une oeuvre contemporaine essentielle. »
Eliane Girard, Prima

« Lire un livre [de Haruki Murakami], c'est comme entrevoir une histoire magnifique à travers une vitre étoilée de givre, et ne pas savoir ce qui est le plus beau, de l'aventure ou du prisme des cristaux. »
Sylvie Overnoy, Cosmopolitan

« L'oeuvre d'un virtuose associant avec fluidité polar, fantastique, suspense et Histoire, pour nous rappeler qu'aujourd'hui, 'le mur qui sépare ceux qui commettent un crime et les autres est mince', et qu'une cause juste peut vite basculer dans l'extrémisme. Pas de doute, Georges Orwell serait fier de cet hommage à son livre culte ! Et l'on attend avec impatience le tome 3. »
Céline Amabile, Femme Majuscule

« [Haruki Murakami] virtuose à l'ambition de contrer les fondamentalismes et de dire nos mal-être derrière une apparente quiétude. Il y arrive à travers une fable, riche de trouvailles géniales et en même temps terriblement proche de nous, qu'on dévore, qui nous trouble et nous provoque. »
Yves Viollier, La Vie

« Oeuvre la plus ambitieuse à ce jour de Haruki Murakami, 1Q84 mêle passé, présent et mondes parallèles autour d'une histoire d'amour qui déchaîne des forces inouïes. [...] Un conte à la saveur inédite. »
Hélèna Villovitch, Elle

« Comme souvent chez Murakami, on a l'impression [...] que la lecture, cette promenade dans un jardin aux sentiers qui bifurquent, pourrait et devrait ne pas finir. Dans un cadre toujours très construit, Murakami musarde et imagine sans fin, comme un herboriste remplit son herbier avec tout ce qu'il ramasse en chemin. 1Q84 reprend un schéma habituel chez Murakami : l'itinéraire alternatif de deux personnages que le monde réel sépare, que le monde imaginaire unit, et qui apprennent à vivre et à se rejoindre en effectuant des allers-retours entre les deux. Une efficacité narrative presque magique met leurs vies et leurs détours en suspense, et en suspens. L'adulte Murakami conte deux histoires qui tissent la même aventure, mais il le fait sur un ton d'enfant qui ne semble jamais faux, avec la précision et le naturel d'un vieux maître zen, tantôt Kung-fu, tantôt Kill Bill. »
Philippe Lançon, Libération

« Avec son talent si singulier pour exprimer l'attente, le malaise, l'indéfinissable peur du vide de ses personnages, Murakami interroge les frontières du sens commun. Là où le bien et le mal semblent fermement déterminés, il rend le terrain glissant et y précipite les consciences, forcées d'exister dans un monde en proie au chaos des fondamentalismes, et poussées à se questionner. »
Marie Baudet, La Libre Belgique

« Un monument dans lequel on pénètre par une grande porte et dans lequel on s'enfonce avec délectation. La profondeur des personnages, la clarté de la pensée, la construction irréprochable du récit et l'écriture lumineuse du texte en font un roman majeur, aussi important pour l'histoire de la littérature que celui auquel il se réfère le "1984" d'Orwell. A ne rater sous aucun prétexte. »
Sylvie Lainé, L'Indépendant

« Une géniale histoire à suspense, mêlant crime, réalisme, fantastique, amour, romantisme et érotisme, où l'auteur prend pour cibles principales le pouvoir maléfique des sectes, et la violence contre les femmes. »
Annick Stevenson, Le Progrès

« Haruki Murakami [...] décrit l'enfer ultramoderne, peuplé de créatures fantastiques. A la frontière d'Orwell et de Lewis Caroll. Du grand Murakami. Les lecteurs de Murakami retrouveront son étrange humour mélancolique, ses créatures rêveuses et lointaines, hors d'atteinte. Chez lui, les limites entre rêves, fantasmes et réel sont toujours poreuses. La fiction reflète-t-elle le monde ou le monde est-il contaminé par la fiction ? »
Sophie Pujas, Transfuge

« Lire Murakami, ou l'assurance de (re)trouver foi en la vie. Avec un plaisir de lecture garanti sur plus de mille pages : le magicien des lettres japonaises, marathonien des mots et des corps, homme aux trois cultures symbiotiques ­ nippone tendance jazzy, grecque et donc européenne, américaine de la côte Est ­ livre là son chef-d'oeuvre... »
Thierry Deransart, Le Figaro Magazine

« Vertigineux. Haruki Murakami se penche plus que jamais sur l'émotion et la sensation. Lui qui a déjà écrit sur le séisme de Kobe et l'attentat de la secte Aum continue d'explorer l'âme humaine, la faiblesse et la folie des hommes [et] fustige le fondamentalisme, la violence faite aux femmes, tout en s'interrogeant sur la perversité de la création littéraire. »
Alexandre Fillon, Lire

« Envoûtants et mystérieux, les deux volumes de ce nouveau roman d'Haruki Murakami mêlent amour, aventure et fantastique, tout en dénonçant les fondamentalismes religieux. [...] On attend avec impatience la parution du troisième tome. »
Corinne Renou-Nativel, La Croix

« Le lecteur est pris au piège. Chapitre après chapitre, [...] il avance dans un récit qui tantôt s'éclaircit tantôt se complique au rythme des inventions de l'écrivain. La frontière entre le réel et le fantastique n'a jamais été aussi ténue chez cet auteur qui affectionne les glissements furtifs. »
Françoise Dargent, Le Figaro

« Fabuleusement astucieux, fascinant à tous égards, le livre laisse planer le doute sur des vérités qui, sous le rapport de l'unicité de l'espace et du temps, étaient jusqu'alors données comme acquises.»
Didier Jacob, Le Nouvel Observateur

« Il y a eu, ces dernières années, deux tsunamis au Japon. Celui, naturel et dévastateur, de mars dernier. L'autre, humain et créatif, qui a submergé l'ensemble de l'archipel en 2009 sous le nom de "1Q84". Ensorcelant. »
Thomas Mahler, Le Point

«1Q84 est un roman-monde envoûtant, à la fois labyrinthique et limpide. Une épopée sidérante.»
Pamela Pianezza, Be

« Magistral. [...] Un drôle de livre d'anticipation qui se déroule dans le passé, un roman d'amour mélancolique, un suspense accrocheur, un conte moderne envoûtant... »
Adrien Gombeaud, Les Echos

« Le grand maître japonais de l'illusion est de retour avec un roman hypnotique qui brasse toutes les inquiétudes de notre temps. Virtuose ! Une prose légère comme une ombrelle, des musiques évanescentes, des secrets cachés derrière d'autres secrets, l'auteur de La Ballade de l'impossible est un fabuleux illusionniste, un braconnier de l'invisible dont l'oeuvre ne cesse de distiller un sentiment fugace, obsédant, que les Japonais décrivent en trois mots - mono no aware, la poignante mélancolie des choses. Et, quand on s'aventure dans un roman de Murakami, il faut aussi accepter de perdre nos repères. Sa recette ? Traverser les miroirs, pour mieux nous égarer. Décrire la réalité comme si elle était un rêve et nous raconter des rêves que l'on croît vrais. [...] Un roman hypnotique où se mêlent le possible et l'impossible, où rôdent toutes les inquiétudes de notre temps, où le merveilleux libère le réel de ses entraves, « parce qu'il n'y a aucune logique dans ce monde ». Et où Murakami, l'ange du bizarre, renoue avec sa virtuosité. »
André Clavel, L'Express

« Avec 1Q84, Haruki Murakami déploie tous ses talents de magicien du roman. [...] Murakami fait à nouveau preuve de son extraordinaire maestria romanesque qui confortera ceux qui voient en lui l'une des grandes plumes de ce temps. »
Olivier Mony, Livres Hebdo

« [Haruki Murakami] excelle dans l'art d'instaurer une atmosphère étrange et captivante. Il suspend le temps, transcende les genres. Son univers n'est pas sans rappeler les films de Quentin Tarantino ou la bande dessinée futuriste. On y retrouve aussi ses leitmotive : la religion et ses dérives, le sexe, exutoire à la violence, et, avec une candeur qui contrarie son pessimisme naturel, l'amour comme rempart à la solitude et à la fatalité. »
Jeanne de Ménibus, Le Journal du Dimanche

"Un bijou qui prouve une nouvelle fois que l'auteur japonais figure bien parmi les grands noms de la littérature mondiale."
Odaira Namihei, Zoom Japon

"Pas de coups de théâtre, pas de révélations en fanfare, juste un délicat glissando. D'informations semées sur la route comme des petits cailloux en confidences murmurées, le romancier entraîne le lecteur vers un improbable ailleurs."
Alexis Liebaert, Marianne 01/10/2011

"Murakami met tout son génie à déployer une histoire pleine de suspense et de lyrisme, avec en creux un joli plaidoyer contre la violence faite aux femmes et les intégrismes. On attend avec impatience le troisième volet."
Virginie Jannière, Direct matin 29/09/2011

"Entre polar et romance, science-fiction et essai, 1Q84 est un roman global renversant à la portée universelle, une expérience littéraire addictive dont on ne ressort pas indemne."
Michael Melinard, L'Humanité Dimanche 06/10/2011

"Une fascinante traversée du miroir [qui] nous plonge au coeur des angoisses contemporaines. Envoûtant."
Minh Tran Huy, Madame Figaro 15/10/2011

"[Une] fresque symphonique de plus de mille pages, qui mêle de manière subtile historique et fantastique, réel et imaginaire et où le passé revisité offre de nouveaux visages au présent. [...] Une prose fluide et limpide qu'[Haruki Murakami] cisèle en orfèvre. On se laisse emporter à plaisir par le flux et le reflux de la phrase murakamiène, crue souvent, ironique parfois, poétique et entêtante toujours comme le bourdonnement incessant d'une abeille. En abîme de ce roman du mal, s'écrit celui de sa rédemption, à son estuaire."
Marc Sagaert, L'Humanité 03/11/2011

"[Murakami] au sommet de son art - écriture limpide, poésie omniprésente, construction parfaite."
Marie Pierre Paulicevich, Nice Matin 06/11/2011

« Murakami sonde le mystère des êtres dans un récit onirique et fiévreux se référant à Orwell. [Un] roman, à la fois glacial et fiévreux, contemplatif et trépidant. S'il ose un peu plus qu'avant la crudité, la cruauté, [Haruki Murakami] s'intéresse comme toujours aux passages, aux glissements. Comment passer du monde cérébral au monde réel, comment sauter d'un passé traumatique à un présent de plénitude ? Résolument tourné du côté des femmes, violées dans l'enfance, opprimées à l'âge adulte, Murakami invente le militantisme des brumes. Il avance à tâtons, redoublant d'acuité dans les ténèbres, développant une extralucidité sidérante. Toujours sensible aux manifestations organiques de la souffrance, toujours intrigué par la signification tangible des apparences, il écrit sur les visages. Longtemps ses romans sondèrent les mystères de l'oreille humaine, organe aux circonvolutions foetales révélatrices des tourments intimes. Le voilà qui passe le doigt sur les lèvres closes, sur les sourires incapables de naître, sur les yeux vides, comme des « vitres dépolies ». Tour à tour meurtris, souillés, entretenus, anesthésiés, les corps esquivent les pensées. Tout l'art de Murakami consiste à réconcilier ces deux parties atomisées. Pour que la solitude devienne liberté d'action, et que la soumission soit remplacée par le partage. »
Marine Landrot, Télérama

« Haruki Murakami crée des univers dont on est aussitôt prisonnier. [...] Le charme opère : on est absorbé par cette lecture qui tient du manga et de l'uchronie, mais aussi et surtout par une atmosphère qui n'appartient qu'à Haruki Murakami. »
Amélie Nothomb, Le Monde des Livres

« Nous vivons une époque où il est très difficile d'avoir un jugement sur ce qui est juste ou non. Le mur qui sépare ceux qui commettent un crime et les autres est mince. Dans un monde plus chaotique, les fondamentalismes gagnent du terrain. C'est le rôle de l'écrivain de créer des fictions qui les contrent. Une fiction doit être d'autant plus forte que le Net sombre sous les opinions. »
Haruki Murakami, in Yomiuri

« À la suite de la bulle spéculative, du séisme de Kobe et de l'attaque d'Aum, la quiétude qui régnait au Japon s'est évaporée. Le 11-Septembre n'a fait que confirmer la perte du socle sur lequel nous pensions nous tenir solidement. À cette impression de confiance s'est substituée celle du chaos. En même temps, le système de communication et d'information était bouleversé par Internet. Nous vivons aujourd'hui dans la civilisation numérique, un monde submergé par la mondialisation, gavé d'informations et de signes, et il est de plus en plus difficile de discerner ce qui est juste ou non. À la mort des grands récits s'est ajoutée la déréalisation des rapports sociaux. Et il est aussi plus facile d'être manipulé. »
Haruki Murakami, interview Philippe Pons dans Le Monde Magazine

« Par son ironie détachée, jamais malveillante, ses digressions imagées et ses métaphores, reflet de cette oscillation entre réalité et fiction qui caractérise son écriture, il esquisse le malaise de la société contemporaine sous une quiétude de surface...1Q84 est l'aboutissement littéraire du travail sur lui-même auquel l'ont conduit deux événements qui se sont produits à quelques mois de distance en 1995 : le séisme de Kobe et l'attentat au gaz sarin du métro de Tokyo. »
Philippe Pons, Le Monde Magazine

« Murakami utilise le procédé du roman-dans-le-roman pour ouvrir sur des thèmes allant de la difficulté d'écrire au fanatisme. Certains de ces sujets sont inédits dans l'oeuvre romanesque de Murakami, même s'il les a déjà abordés dans sa non-fiction... comme l'attentat au gaz sarin du métro de Tokyo par la secte Aum, dont Murakami souligne qu'il est moins le fait d'un groupe d'illuminés que des échecs de la société japonaise. Dans cette optique, 1Q84 revisite la relation conflictuelle qui oppose le culte à la culture en plongeant dans la psychologie d'une secte. »
The Japan Times

« Auteur transgénérationnel et transnational, Haruki Murakami colle à son époque. Oscillant entre réalisme et fantastique, il excelle, au fil d'allégories et de pastiches, à fondre le familier et l'étrange, à nourrir les hasards de destinées, à esquisser l'indéfinissable malaise d'êtres en attente de quelque chose, sans savoir au juste quoi. »
Philippe Pons, Le Monde

« 1Q84, un récit collectif qui, affrontant la question du mal qui sommeille en chacun de nous, tente d'explorer coûte que coûte les voies étroites qui mènent vers la rédemption. Le romancier répond-il à cette attente ? L'important est moins sans doute dans le résultat (superbe) que dans l'intention : la tornade 1Q84 signifie l'adhésion heureuse du public à la démarche d'un artisan de l'écriture dont il salue, en toute amitié, le courage et l'honnêteté. »
Kazihiko Yatabe, Courrier International

« Comme le laisse deviner le titre, 1Q84 fait référence à1984 de George Orwell. Le roman de Murakami se différencie néanmoins de ce dernier dans la mesure où il tente d'appréhender l'existence d'un mal invisible, qui aborde les gens sous un jour séduisant et raffiné, et qui contrôle et déforme leur pensée et leur conscience à leur insu. Comment parvenir à reconnaître rapidement ce mal qui s'approche de nous tout sourire et comment y faire face ? Cette question est l'un des thèmes du livre, mais aucune réponse concrète n'y est apportée. Le lecteur doit trouver sa propre réponse à travers des mots-clés et les actes d'Aomame et de Tengo. »
Yoshimi Suekuni, Shukan Asahi/Courrier International

 

Pour revenir à la page précédente